Chanteuse, danseuse, percussionniste, Dobet Gnahoré est une artiste multidisciplinaire. Elle arbore ses

premiers duvets au village culturel et panafricain, le Kiyi M’Bock. Dans ce nid artistique la prometteuse Dobet a niché sous l’ombre bienveillante des grands baobabs tels que la reine mère Wêrê Wêrê Liking, le maitre de la parole Bomou Mamadou, et son père l’immense percussionniste Boni Gnahoré.  

Elle atterrira ensuite au sein de la compagnie Tchétché de Béatrice Combé dans le but de poursuivre sa formation.

Elle est la première ivoirienne à obtenir un prix au prestigieux Grammy awards, pour la reprise de son titre      « Paléa » par Indie Arie.  

La musique de Dobet Gnahoré est caractérisée par la profondeur des messages qu’elle véhicule. Mais également par un usage diversifié de langues majoritairement africaines. Des rythmes en mouvement. Depuis les profondeurs forestières de l’ouest de Côte d’Ivoire, aux chutes du Mpumalanga. C’est donc une toile de « Couleurs », titre de son dernier album sorti le 4 juin 2021 sous le label américain Cumbancha.

Cet album est le quatrième d’une série de belles oeuvres musicales orchestrées tout d’abord par celui avec qui elle entame ce chemin de vie.

Colin Laroche de Feline qu’elle rencontre en 1996 forme avec elle le duo « Ano Neko », expression Bété pour dire « créons ensemble ». Elle sort en 2004 son premier Album qui porte le nom de ce duo abandonné par la suite au profit d’une configuration Dobet Gnahoré et son orchestre. Comme pour marquer son attachement à la terre mère, son quatrième album sorti en 2007 porte le nom de « Na Afriki », mon Afrique en langue malinké.  

Enfin en 2018 Dobet Gnahoré offre à son public « Miziki », la musique. Celle qui la définit le mieux.