Charlotte Dipanda est née à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, en 1985, dans une famille d'artistes, où le chant et les instruments de musique n'ont de secrets pour personne. Elle a grandi avec sa grand-mère, qui l'a élevée et lui a tout appris après le départ de sa mère biologique pour les États-Unis. Charlotte Dipanda passe son enfance et sa jeunesse en grande partie entre Yaoundé où elle est née, Douala où vivait sa grand-mère, et Mbouda dans l'ouest du Cameroun, avec un de ses oncles. 

Elle a fréquenté certains des plus grands noms de la scène musicale africaine comme Manu Dibango et Rokia Traoré avant de rejoindre la chorale Hundred Voices Gospel et de se produire au Zénith de France avec des artistes comme Axelle Red.

 Son parcours est le signe d'un talent naturel qui s'est pleinement développé aujourd'hui ; très fan de musique, elle commence à chanter dans des cabarets dès l'âge de 15 ans et a entamé sa carrière comme choriste. 

En 2001, elle enregistre avec Jeannot Hens, son premier parrain, un guitariste camerounais et par extension un ami des jeunes rappeurs avec qui elle avait formé un groupe. Jeannot Hens et Charlotte Dipanda se découvrent une complicité musicale immédiate et la collaboration entre les deux artistes se concrétise rapidement à travers un album qu'ils enregistrent ensemble et sortent en 2001. 

En 2009, elle donne à sa carrière un tournant décisif en se consacrant à l'aventure en solo. Quelques mois plus tard, Charlotte Dipanda sort son premier album solo intitulé ''Mispa'', un hommage à sa grand-mère, pour qui l'album porte son nom. Ce premier album en solo a été enregistré à Paris avec Guy Nsangue, la référence des bassistes camerounais. Ayant fait brillamment son métier de réalisateur, il a compris l'univers sonore que la jeune femme aimait et a apporté une belle cohérence au projet, penchant parfois vers le Makossa et L’Afrobeat. T

oujours avec Guy Nsangue après avoir tourné plus de 200 concerts, elle sort son 2ème album avec la même sobriété et une touche de maturité en plus dont l’intitulé est "Dube l'am", qui signifie "ma foi" C’est un album de 14 titres dans lequel elle raconte de belle histoire, en douala, bakaka et français, traduisant ses convictions, sa foi en Dieu, sa vie et son pays, le Cameroun, et tout ce en quoi elle croit, cette innocence qu'elle doit toujours voir mieux chez les autres. Le disque comprend également des duos avec Richard Bona et Jacob Desvarieux, des rencontres qu'elle n'a jamais osé espérer et dont elle garde un très bon souvenir. 

Cet album, en partie inspiré de l'expérience Campus Tour en 2012, adopte également ses airs en hommage à l'emblématique Cesária Évora du Cap-Vert pourrait même être selon la chanteuse un début de lien entre la musique camerounaise et la musique cap-verdienne qu'elle apprécie beaucoup.T

rois ans plus tard, l'artiste revient en 2015 avec son troisième album « Massa » avec un mélange de jazz, d'acoustique, de makossa-soft et d'afrobeate. Pour marquer la différence dans sa manière de procéder, cet album a été présenté en concert à la Cigale de Paris le 8 mars à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Au Cameroun la présentation de l’album a eu lieu à travers des concerts à et à Douala (Castel Hall) le 10 avril et à Yaoundé (Palais des sports de Warda) le 11 avril 2015. 

Elle se produit sur scène le 10 septembre 2016 à L'Olympia de Paris Pour terminer la longue série de concerts qui a accompagné son album Massa. 

En 2016-2017, elle est jury dans The Voice Afrique francophone.