Né le 1er Janvier en 1953 à Dimbokro, ville située au centre de la Côte d’Ivoire ; Seydou Koné de son vrai nom ALPHA BLONDY est un artiste chanteur, auteur-compositeur ivoirien maniant aussi bien l’anglais, le français et le dioula sa langue maternelle.

Bien qu’abandonné par sa mère dès sa naissance, il a passé une enfance très joyeuse auprès de sa grand-mère. C’est avec cette dernière qu’il a appris de nombreux proverbes en malinké dont il incarne les valeurs. Blondy ce nom qu’il porte fièrement aujourd’hui est une déformation du mot « Bandit » par sa grand-mère parce que le jeune Seydou était enfant très turbulant.  

En 1962 il rejoint sa mère à Korhogo qui l’envoie à Odienné. Alpha passe une dizaine d’années dans cette ville où en 1972 il est le président de la section locale du Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire (MEECI). Adolescent il renoue avec la musique, cette passion qui brulait en lui depuis sa tendre enfance. Il monte Atomic Vibration son tout premier band avec ses copains de l’internat : Price (guitare), Pop Touré (batterie) et Diallo Salia (basse). 

Très amoureux de la langue anglaise, il décide d’aller se perfectionner dans cette langue au Liberia. Il atterrit à Monrovia en faisant de l’autostop. Puis peu de temps après il se retrouve à New York toujours dans cette quête perpétuelle de perfectionnement de son niveau de langue en Anglais.

C’est à New York qu’il tombe réellement amoureux du  reggae lors d’un concert de Burning Spear en 1977. Il intègre divers groupes dans l’espoir de sortir un album. Quand il rencontre Cliv Hunt le grand producteur Jamaïcain avec qui il enregistre huit chansons qui ne verront jamais le jour.

Désespéré Alpha regagne Abidjan un peu affaiblit par ces nombreux petits boulots qu’il a enchainé. Une période sombre avec tous ses déboires. Il est interné dans un hôpital psychiatrique, désormais pour s’en sortir il accroche à la musique.

En 1981 au bord du gouffre, il rencontre son ami d’enfance qu’il retrouvait pendant les vacances à Adjamé au quartier Ebrié, Roger Fulgence Kassi qui lui donne sa dernière chance à son l’émission « Première Chance » à la RTI (radiodiffusion télé Ivoirienne).

A la suite de cette émission, il sort « Jah Glory » en 1983. Le titre phare « Brigadier Sabari » qui le positionne à l’international. Grâce à ce premier Alpha devient ainsi l’un des premiers ambassadeurs du reggae africain.

En 1984 installé en France pour quelques moments il sort « Rasta Poué » en 45T avec EMI la maison de disque de Pathé-Marconi. Il enregistre le titre « Rocky Rock » en Jamaïque avec les WALAIERS.

De retour parmi les siens en 1985 en Côte d’ivoire, le « Marley » ivoirien sort sa troisième production « APARTHEID IS NAZISM ». Un album engagé qui dévoile cet « Alpha » épris de paix et de justice aux cotés des classes défavorisées. Le titre « Jesus comback » nous montre clairement sa grande spiritualité.

De 1986 à 2019 la star planétaire enregistre successivement « Jerusalem », « Revolution », « SOS guerre tribale », « Massada », « Dieu », « Grand Bassam-zion Rock », « Ytzah Rabin », « Elohim », « Merci », « Jah Victory », « Vision », « Mystic power » « Positive Energy » « Human Race ».

Aujourd’hui Alpha Blondy sexagénaire après avoir foulé toutes les prestigieuses scènes des quatre coins du globe il est nommé messager de la paix à l’ONU et commandeur de l’ordre du mérite de la république de la Côte d’Ivoire. Le raggaeman ivoirien aux renommées internationales reste fidèle à ses convictions et à son engagement pour le maintien de la paix dans le monde.

Père de quatre enfants (2 filles et 2 garçons) il se marie le 20 février 2020 à Abidjan à la tunisienne AELYSSA DARRAGI avec qui il attend un nouveau bébé.

Quand il n’est pas sur scène il est à sa radio « ALPHA BLONDY FM », une radio de musique et d’humour.